FREQUENTLY ASKED QUESTIONS

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Tu as été témoin ou victime de violences ? Tu aimerais savoir comment te comporter dans une telle situation ?

Tu trouveras ici les réponses !

Général

La violence est une infraction.

As-tu déjà vu un copain ou une copine, un ou une camarade de classe ou encore un(e) autre jeune que tu ne connais peut-être même pas se faire agresser et frapper par d'autres jeunes ? As-tu été toi-même victime d'une telle agression ?

Ces actes de violence sont des infractions. Ils sont appelés « coups et blessures volontaires » et peuvent être sanctionnés par des amendes importantes ou, en fonction de la gravité des cas, même par des peines d'emprisonnement. Par ailleurs, la victime peut demander des dommages et intérêts par l'intermédiaire d'un tribunal. Pour le ou les agresseur(s), il peut aussi encore y avoir d'autres conséquences, comme par exemple une exclusion de l'école ou la saisie du téléphone portable.

De plus, il arrive souvent que des témoins filment l'agression et envoient la vidéo à d'autres personnes ou la partagent sur les réseaux sociaux. Cela aggrave la situation pour les victimes, même après les faits. Pour cette raison, le fait de filmer et de diffuser de telles vidéos et de les partager est également interdit. Là aussi, il peut y avoir des sanctions. D'ailleurs, cela vaut également pour la rediffusion et le partage de telles vidéos que d'autres personnes pourraient t'envoyer.

Au lieu d'observer uniquement ce qui se passe, il est important de chercher de l'aide sans se mettre en danger soi-même. Ce n'est qu'en organisant de l'aide, par exemple en appelant la police, qu'il est possible de porter secours à la victime. Pour savoir comment tu peux aider concrètement, tu peux consulter notre rubrique « témoins ». D'ailleurs, le fait de ne pas aider est appelé « non-assistance » et constitue également une infraction.

Tu es victime

Comment se comporter correctement.

Évidemment, il faut toujours essayer de ne pas se mettre en danger. Cependant, si tu vois qu'une situation risque de dégénérer et qu'un danger semble inévitable, appelle immédiatement le numéro d'appel d'urgence de la police le 113. Si tu n'as pas la possibilité de téléphoner, interpelle les gens autour de toi et crie à l'aide à haute voix. Le mieux est d'appeler des personnes directement par leur nom ou bien par exemple en décrivant ce qu'elles portent si tu ne connais pas leur nom: « Toi, avec le pullover bleu, appelle la police ! ».

La police est là pour t'aider quand tu es en danger. Si tu appelles le numéro d'appel d'urgence le 113, des policiers peuvent être là en peu de temps.

Tu as déjà été victime d'une agression – que faire ?

Tu n'es pas seul(e)! Il y a beaucoup de gens qui veulent t'aider. Cependant, ils ne peuvent pas le faire s'ils ne sont pas au courant de ce qui s'est passé. Il est donc important que tu t'adresses à une personne de confiance de ton choix. Il peut s'agir de tes parents, de tes amis, de tes enseignants, du Service psycho-social et d'accompagnement scolaires (SePAS) de ton école ou d'un autre adulte que tu connais et en qui tu as confiance.

Pour que des démarches puissent être entamées à l'encontre des agresseurs, il est également important que la police soit informée et qu'une plainte soit déposée.

S'il existe une vidéo de l'agression, tu devrais l'enregistrer et la montrer à la police. Il peut s'agir d'une preuve importante et utile à la police dans ses enquêtes.

Porter plainte – comment cela fonctionne-t-il ?

La police est là pour t'aider. Les policiers connaissent parfaitement le sujet et les démarches à suivre et veulent que tu ne sois plus menacé(e) au futur. Cela vaut aussi pour d'autres victimes potentielles.

Si tu as été agressé(e), tu peux toujours appeler le numéro d'appel d'urgence de la police le 113. Des membres de la police y sont à ton écoute à tout moment de la journée et t'expliqueront exactement les démarches à suivre.

Évidemment, tu n'es pas obligé(e) de faire cela tout(e) seul(e). Si tu le préfères, tu peux contacter la police ensemble avec tes parents, des amis, des enseignants ou d'autres personnes de confiance.

Toutes les informations doivent faire l'objet d'une audition officielle. C'est pourquoi un rendez-vous chez la police est alors fixé. Pendant ce rendez-vous, les policiers et policières te poseront certaines questions. Par exemple :

  • Qu'est-ce qui s'est passé exactement ?
  • Où et quand est-ce que l'agression a eu lieu ?
  • S'agissait-il d'un ou de plusieurs auteurs ?
  • À quoi ressemblaient les auteurs ?
  • Est-ce que tu connais les auteurs ou des personnes qui pourraient les connaître ?
  • Qui d'autre était là ? Est-ce qu'il y a des témoins ?

Même si tu ne connais pas la réponse à toutes ces questions, il ne faut pas que tu hésites à t'adresser à la police – c'est important pour que des démarches contre les auteurs puissent être entamées. Quand la police a reçu toutes les informations nécessaires de ta part, des enquêtes contre les auteurs et les conséquences nécessaires peuvent s'en suivre.

Tu es témoin

Comment se comporter correctement.

Un(e) autre jeune est attaqué devant tes yeux. Que faire ? Il faut que tu agisses immédiatement, mais sans te mettre en danger toi-même. Appelle directement le numéro d'urgence de la police 113. En peu de temps, des policiers peuvent être là pour aider. Si tu n'as pas la possibilité de téléphoner toi-même, demande à d'autres de le faire.

En plus de cela, tu peux essayer de mémoriser autant d'informations que possible sur le ou les agresseur(s), par exemple à quoi ils ressemblent. Ces informations peuvent être très utiles pour la police.

Ce n'est que si tu agis que la victime peut être aidée.

Tu connais quelqu'un qui a été agressé – que faire ?

Une agression violente peut avoir de graves conséquences sur la victime. À part des blessures physiques, la personne ne va pas bien émotionnellement et se sent probablement effrayée, humiliée et triste.

Si un(e) ami(e) ou une autre personne s'adresse à toi et te confie ce qui s'est passé, il est important que tu l'écoutes et essayes de le/la soutenir. Tu devrais lui recommander de contacter la police. Pour faire ceci, la victime peut s'adresser à un commissariat local (police.public.lu) ou au 113. Tu peux aussi lui proposer de contacter la police ensemble. Vous pouvez bien sûr aussi informer un adulte, comme des parents, un enseignant ou une autre personne de confiance, et lui demander de l'aide.

Tu ne connais pas la victime, mais tu as entendu parler d'une agression ou tu as vu une vidéo ? Si tu connais ou reconnais quelqu'un dans la vidéo de l'agression, tu devrais l'enregistrer et contacter la police : c'est la seule façon d'aider la victime et d'entamer des démarches contre les agresseurs.

Si tu ne connais personne dans la vidéo, tu ne devrais pas la partager, mais la supprimer. Tu devrais également informer la personne qui t'a envoyé la vidéo que ce n'est pas permis de la diffuser. En fait, il est interdit de fabriquer et de distribuer de telles vidéos ! (Rubrique « la violence est punissable ») Cela vaut également pour l'envoi et le partage de vidéos qu'on n'a pas fabriquées soi-même, mais qu'on a reçues de la part d'autres personnes.

Porter plainte – comment cela fonctionne

La police est là pour aider. Les policiers connaissent parfaitement le sujet et les démarches à suivre et veulent que la victime, et tous les autres adolescents, ne soient plus menacés au futur.

Si tu es témoin d'une agression violente, tu peux toujours appeler le numéro d'appel d'urgence de la police 113. Des membres de la police y sont à ton écoute à tout moment de la journée et t'expliqueront exactement les démarches à suivre.

Évidemment, tu n'es pas obligé(e) de faire cela tout(e) seul(e). Si tu le préfères, tu peux contacter la police ensemble avec tes parents, des amis, des enseignants ou d'autres personnes de confiance.

Toutes les informations doivent faire l'objet d'une audition officielle. C'est pourquoi un rendez-vous chez la police est alors fixé. Pendant ce rendez-vous, les policiers et policières te poseront certaines questions. Par exemple :

  • Qu'est-ce qui s'est passé exactement ?
  • Où et quand est-ce que l'agression a eu lieu ?
  • S'agissait-il d'un ou de plusieurs auteurs ?
  • À quoi ressemblaient les auteurs ?
  • Est-ce que tu connais les auteurs ou des personnes qui pourraient les connaître ?
  • Qui d'autre était là ? Est-ce qu'il y a des témoins ?


Mais même si tu ne connais pas la réponse à toutes ces questions, il ne faut pas que tu hésites de t'adresser à la police – c'est important pour que des démarches contre les auteurs puissent être entamées. Quand la police a reçu toutes les informations nécessaires de ta part, des enquêtes contre les auteurs et les conséquences nécessaires peuvent s'en suivre.

Tu es parent

Comment se comporter correctement.

Des actes de violence entre adolescents, lors desquels des jeunes agressent une ou plusieurs victimes ne sont pas nouveaux, mais sont un phénomène qui revient régulièrement. Dans ce contexte, il n'y a pas forcément toujours un lien ou des antécédents entre le ou les agresseur(s) et la victime – les victimes sont souvent choisies de manière arbitraire.

Ce n'est pas rare que la victime ne soit pas seulement blessée, mais aussi filmée. Par la suite, des vidéos des faits sont partagées entre les jeunes, avec des conséquences néfastes non seulement pour la victime-même - de graves effets sont également possibles sur d'autres jeunes. Dans ce contexte, nous rappelons qu'il est interdit de fabriquer et de diffuser de telles vidéos (Rubrique « la violence est punissable »). Cela vaut également pour l'envoi et le partage de vidéos qu'on n'a pas fabriquées soi-même, mais qu'on a reçu de la part d'autres personnes.

Que faire en tant que parents ?

Prenez le temps d'échanger régulièrement avec votre enfant. Il est important qu'il ou elle sache qu'il/elle peut à tout moment partager avec vous ses sentiments et ses inquiétudes. Respectez et rassurez votre enfant lorsqu'il/elle vous parle de mauvaises expériences et des moments plus difficiles qu'il/elle aurait vécus. De cette façon, votre enfant se sentira plus à l'aise pour partager ses expériences et des informations avec vous.

De plus, il est important que votre enfant sache comment se comporter dans des situations dangereuses ou lorsqu'il / elle est témoin d'une infraction :

  • Apprenez-lui qu'il est important que votre enfant contacte immédiatement le numéro d'urgence de la police 113lorsqu'il/elle ou une autre personne est confronté(e) à un danger ou une menace imminents.
  • Expliquez à votre enfant qu'il est important d'apporter de l'aide sans se mettre en danger soi-même. Informer la police ou des enseignants est une démarche importante et considéré comme de l'aide.
  • Ce n'est que si la police est au courant d'un fait qu'elle peut intervenir. Expliquez à votre enfant que la police est là pour aider. Grâce au témoignage de votre enfant, des démarches contre les agresseurs peuvent être entamées et de futures agressions peuvent être évitées.


Si votre enfant vous informe d'une potentielle situation dangereuse, essayez de rester calme et de rassurer votre enfant. Montrez-lui qu'il est en sécurité, remerciez votre enfant pour l'honnêteté avec laquelle il/elle vous a parlé, et ne lui faites pas de reproches.

Si votre propre enfant a été agressé, contactez rapidement un commissariat de Police de votre choix (police.public.lu) pour y porter plainte. Expliquez à votre enfant que la police est là pour vous aider et comment un tel entretien avec la police se déroule. Pour plus d'informations à cet égard, cliquez ici (Rubrique „Tu es...“ – Onglet „Victime“) ou consultez le site internet de la police en suivant ce lien (police.public.lu). Si l'incident s'est produit à proximité de l‘école ou implique un(e) camarade de classe de votre enfant, informez-en aussi la direction de l'école. Si une vidéo de l'incident existe, enregistrez-la pour la mettre à disposition de la police comme preuve.

Si un autre enfant a été agressé lors de l'incident, cherchez à aborder le sujet avec les parents de l'enfant concerné, si vous les connaissez, en leur recommandant de contacter la police. Informez également l'enseignant responsable si l'incident est lié à l'environnement scolaire. Vous avez aussi la possibilité de contacter la police vous-même.

En cas d'un danger imminent, d'une menace ou de toute autre urgence, contactez immédiatement le numéro d'appel d'urgence de la police 113.

Points de contact:

Contact Points - Pink Sticker

Numéro d'appel d'urgence de la police - 113

Si tu te trouves dans une situation dangereuse, appelle immédiatement le numéro d'urgence de la police 113. La police est à ta disposition 24/24 h et 7/7 j. En cas d'urgence, la police peut être sur place en quelques instants pour intervenir et t'aider.

Commissariats de police

Les différents commissariats de police sont disponibles 24/24 h et 7/7 j pour tous incidents qui ne nécessitent pas une intervention immédiate de la police. Pour tout dépôt de plainte, nous recommandons de prendre un rendez - vous en avance auprès d'un des commissariat s à travers le pays. La liste de tous les commissariats est disponible ici.

Parquet, Service de Protection de la Jeunesse

Tu peux à tout moment porter plainte auprès du Parquet compétent (Luxembourg / Diekirch), qui peut, le cas échéant, charger entre autres la Police d'une enquête. À ce sujet, toutes les informations nécessaires sont disponibles ici:

SePAS et SSE

Dans chaque école, il existe des services psycho-socio-éducatifs (SePAS/SSE) auxquels les élèves et les parents peuvent s'adresser en toute confidentialité. Les psychologues, assistants sociaux et éducateurs proposent un accompagnement et un soutien, ils fournissent des informations sur les droits, les mesures de protection et trouvent des solutions avec les personnes concernées et en toute transparence vis-à-vis de celles-ci. Au-delà d'un travail individuel, les SePAS et SSE s'impliquent dans des programmes de prévention locaux et nationaux et participent au développement d'une culture scolaire bientraitante.

Office national de l'enfance

L'Office national de l'enfance (ONE) avec ses sombreness offices régional aux offre des mesures d'aide et de soutien aux enfants, aux adolescents, aux jeunes adultes et à leurs familles, adaptées à la situation individuelle des bénéficiaires. L'ONE finance, entre autres, des psychothérapies prolongées ainsi que des consultations psychologiques pour les témoins, les victimes et les auteurs d'actes de violence. Les familles des bénéficiaires peuvent également profiter de nombreuses offres de l'ONE.

Kanner- a Jugendtelefon

Kanner-Jugendtelefon (assistance téléphonique pour enfants et jeunes) est un service d’assistance pour enfants et jeunes. La consultation se fait par téléphone, mail ou chat. Les enfants et les jeunes peuvent nous contacter gratuitement de manière anonyme et confidentielle avec leurs questions et leurs soucis. Les parents peuvent aussi contacter la consultation téléphonique, de façon anonyme et confidentielle.

BEE SECURE

BEE SECURE est une initiative du gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg, mise en œuvre par le Service national de la jeunesse (SNJ) et le Kanner-Jugendtelefon (KJT) (assistance téléphonique pour enfants et jeunes). Son objectif est de promouvoir une utilisation sûre, responsable et positive des technologies de l’information dans le grand public. BEE SECURE publie notamment des brochures d’information et des guides pratiques destinés aux enfants, aux adolescents et à leur entourage. BEE SECURE met à disposition ces informations auprès du grand public via ses sites Internet, les réseaux sociaux et la presse nationale. De plus, BEE SECURE offre une ligne d’assistance, la BEE SECURE Stopline, qui permet à la population générale de faire preuve de courage civique et de signaler les contenus illégaux en ligne, qu’il s’agisse de textes, d’images ou de vidéos présents sur les réseaux sociaux, les forums, les blogs ou les sites web.